Et oui ! J’ai cette chance incroyable d’avoir la possibilité de partir à Manchester dans le cadre d’un groupe de réflexion sur l’efficacité energétique des technologies de L’informations et de la communication. Ce voyage fait suite au précédent qui m’avait fait découvrir les saveurs de la morue (!) et autres spécialités locales de la ville de Lisbonne – sous un soleil de plomb.
Si j’écris cette petite chronique ce n’est pour parler tellement de l’objectif de ce voyage mais plutôt d’en narrer brièvement entre deux cups of hot tea la petite aventure humaine qu’elle m’amène à vivre. Tout comme Lisbonne, le départ fut quelques peu précipités mais en soit ce n’est pas quelque chose de dérangeant. Après avoir booké la semaine même des tickets d’avions et de train et potassé autant que possible les divers sujets mentionnés pour les conférences, je prépare mon réveil à sonner pour dimanche, le matin, à 6 heures.
Dimanche 6 heures du matin donc : ceux qui me connaissent peuvent voir une incompatiblité totale entre les deux termes de ce début de phrase. Mais finalement ce n’était pas si dur. Le temps de m’enfiler un petit café et de faire mon sac je pars pour la gare de Strasbourg sous l’oeil bienveillant (ou vitreux, selon qu’ils aient eu leurs cafés ou non) des distributeurs de journaux et autres agents d’entretiens de la CUS. Je ne vais pas vous faire un descriptif de la gare de Strasbourg vous la connaissez et si son esthétique fait débat je la trouvais plutôt chatoillante en cette matinée avec ces deux grandes horloges indiquants des heures bien trop matinales.
Après deux heures de voyage à coté d’une jeune donzelle qui s’était mis en tête de partager sa passion pour le funk à travers son ipod volume-over-boosté – non pas que cela me dérange, je préfère ça a un gamin de deux mois qui se met en tête de faire un concours de decibel avec la locomotive.. bref, après deux heures, j’arrive donc à Paris, gare de l’est. Je marche vite fait vers la gare du nord à 300 pas de là et m’engoufre dans le réseau RER la capitale après avoir dument payé 8.60 € pour une correspondance vers Charles de Gaulle.
Je suis en avance, je flane un peu dans l’aéroport, prenant le temps pour passer d’un terminal à l’autre, d’un check-in aux gates buvant juste un petit café pas cher, pas cher du tout, 1.90 €. Fichtre. Marrant plus on avance vers l’avion proprement dit plus les prix augmentent. Ne compter pas moins de 6 € pour un sandwich après avoir fait l’enregistrement. Même pas garanti bio/recyclable/frais ou je ne sais quoi d’autre. Un bête sandwich étalé d’une bonne sauce marketing houpla-houpla verte avec une photo du sandwich à faible profondeur de champs et dont la saturation augmentée fait penser à un produit qui serait issue de l’agriculture ukrainienne de la fin des années 80. Miam.
Petit vol sans histoire par la compagnie Flybe – la section budget de la British Airways si j’ai bien compris. En tout cas il n’y avait pas de déjeuner offert à bord. Moins de deux heures plus tard me voilà à Manchester, capitale bien nommée du football. Je trouve un bus qui me fait valdinguer d’un terminal à l’autre jusqu’à m’emmener au Coach terminal ou un bus m’attend – enfin pas moi en particulier – pour m’emmener à Picadilly Manchester. Sounds good. Il fait gris, froid et humide. On s’rait pas en Angleterre par hasard ? (suite de la chronique demain sans doute, avec quelques petites photos …- mais là je vais me coucher réveil à 6 heures demain… ! )